Les forces aériennes d’une vingtaine de pays vont en Israël apprendre l’art de bombarder des civils et d’affronter une absence d’aviation adverse…

L’armée de l’air israélienne annonce que la semaine prochaine elle accueillera une conférence internationale au cours de laquelle des représentants de plus de 20 pays – notamment États-Unis, Autriche, Brésil, Belgique, Inde, Italie, Pays-Bas, Grèce, Chypre, République tchèque, Croatie, France, Roumanie, Finlande,… – se réuniront pour discuter de la coopération internationale et de la “stabilité régionale”. Entendez évidemment par là le maintien de la domination coloniale israélienne sur le Moyen-Orient, fondée sur la violation permanente de tous les principes du droit international et des droits humains des Palestiniens.

“Les principaux objectifs de cet événement sont :

établir la puissance aérienne comme une source de stabilité. Nous allons mettre l’accent sur notre technologie et nos valeurs dans l’IAF 1.
nous considérons cette conférence comme une plateforme pour construire et renforcer nos partenariats à l’international.

enfin, et probablement le plus important, notre objectif est essentiellement de connecter ces partenaires importants à l’État d’Israël, aux FDI 2 et à l’armée de l’air” a déclaré un haut responsable de l’armée de l’air israélienne.

La conférence durera trois jours et aura lieu dans différents endroits à travers Israël. Mercredi, les participants rencontreront Benjamin Netanyahou à la base aérienne de Tel Nof. Après la réunion, ils verront un événement de formation, avec des pilotes et “auront une chance de se connecter avec eux et de comprendre les défis auxquels l’Etat d’Israël fait face”. On suppose donc qu’après ils n’ignoreront plus rien de l’art de bombarder des populations civiles ou d’affronter des adversaires totalement dépourvus d’aviation, de systèmes de défense anti-aérienne, d’artillerie, etc… comme les Palestiniens.

L’armée de l’air israélienne est très fière d’avoir été, cette semaine, la première au monde à utiliser officiellement les nouveaux chasseurs bombardier Lockheed Martin F-35 que Washington lui a offerts aux frais des contribuables étatsuniens, pour une agression contre la Syrie et la violation (comme presque chaque jour) de l’espace aérien du Liban.


publié le 30 mai 2018