Séminaire "Migrations et Luttes Sociales" (2015-16)

posté le 27/10/15 par Migrations et Luttes Sociales
lieu : Het Anker
adresse : 25 rue Marcq, 1000 Bruxelles, Bruxelles
Mots-clés  luttes sociales  sans-papiers 

Chers amis,

Dans le cadre du second séminaire du cycle "Migrations et Luttes Sociales" (2015-16), nous recevons Mathilde Pette (Univ. Lille 1), qui reviendra sur la manière dont les associations de soutiens aux migrants entretiennent une relation "ambigue" avec l’Etat, ses institutions et ses représentants (Voir le résumé de la présentation ci-dessous).

Anas Salih (MLS), également travailleur à l’ASBL Metting (aide juridique aux sans-papiers) sera chargé de discuter la présentation de Mathilde Pette et d’animer le débat avec la salle.

N’hésitez pas à consulter le programme complet du cycle de séminaires "Migrations et Luttes Sociales" : http://migrationsetluttessociales.blogspot.be/2015/09/cycle-de-seminaires-migrations-et.html

Au plaisir de nous y voir nombreux !

Papiers pour tous
ou tous sans papiers !

Lien FB : https://www.facebook.com/events/1497279580567519/

Groupe de réflexions "Migrations et Luttes Sociales"

Résumé de la présentation de Mathile Pette :

Cet article montre dans quelle mesure le travail mili‐ tant dans la cause des étrangers entretient une relation ambigüe à l’État, ses institutions et ses représentants. Destiné à influer sur les politiques migratoires et à accompagner et défendre les étrangers, le travail mili‐ tant se trouve dans le même temps façonné et condi‐ tionné par ces politiques migratoires. Les associations adaptent leurs activités en fonction du contexte poli‐ tique qui structure leur cadre d’action. De ce fait, c’est la nature du travail militant qui évolue : il se routinise, se juridicise, s’individualise et se formalise. Cet article montre ensuite comment ce processus de juridicisation participe à une diminution de la distance entre les asso‐ ciations et l’État. L’application des politiques migratoires par les administrations compétentes se fait dans ce cas avec, et en partie par, les associations de la cause des étrangers. Ces tendances apparaissent ainsi constitu‐ tives d’un processus d’institutionnalisation de la cause des étrangers. Cet article s’appuie sur des observations menées dans des associations de la cause des étran‐ gers et lors de réunions d’une commission préfectorale de réexamen d’étrangers sans‐papiers.


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