Le 26/3/2019, il a été constaté qu’au sein des cercles éco-fascistes, des messages étaient diffusés contre les convois de solidarité avec Exarchia. Ces messages ont été dévoilés ce jour-là à un camarade du PSL/LSP qui a pu les examiner. Ils ne semblaient pas être très nouveaux, il s’agissait d’affirmations connues selon lesquelles le convoi se rendait à Exarchia pour aider à commettre des attentats terroristes, etc. Cependant, la personne d’où provenaient ces affirmations était associée à des tentatives d’intimidation faite à l’encontre d’antifascistes en coopération avec des cinglés d’armes de l’extrême droite anversoise.

Le 29/5/2019, le Parquet de Louvain fut chargé d’enquêter sur ces faits. Comme on pouvait s’y attendre à la suite de ceci, le 14 juin 2019, les fascistes se sont attaqués à l’organisateur de ces convois, Yannis Youlountas[1]. Le procureur a refusé d’enquêter sur ces faits, se refusant d’interroger des témoins et ni d’enquêter sur ces rapports. Au contraire, le 13 septembre 2019, le parquet de Louvain a décidé de tenter l’itimidation des gens de Solidary For All (organisation de convois de solidarité avec Calais et Dunkerque) en les accusant de partager un sondage d’opinion sur Facebook[2].

Ce qui est étonnant, c’est que l’organisateur, Peter Terryn, n’a pas reçu de convocation à être interrogé personnellement ; bien qu’il soit l’auteur de la publication originale de ce sondage, seules d’autres personnes de l’organisation ont reçu une telle convocation. Dans le contexte de la suite des événement, il est possible de trouver une explication : que le plan consistait en des attaques avec l’aide des fascistes contre les organisateurs de tels convois (Yannis Youlountas, Peter Terryn) d’une part, alors que d’autre part, les autres devaient être intimidés grâce à des poursuites judiciaires. Dans le cas de Peter Terryn, pour une raison ou une autre, une telle attaque a finalement été annulée - peut-être aussi que les fascistes, contrarirés par l’annulation de ce plan, ont décidé de lancer des attaques contre des centres de réfugiés en les incendiant comme à Bilzen.

Après le refus du Parquet de Louvain d’enquêter sur ces faits, en novembre 2019, ce fut le juge d’instruction de Louvain qui a été chargé de l’enquête. Ce dernier a également refusé d’enquêter sur les faits, ni d’interroger des témoins ni de rechercher ces rapports. Tout porte à croire qu’au contraire, il a été décidé de tenter de contrecarrer et de saboter notre propre enquête sur les activités de ce réseau, éventuellement en coopération active avec les personnes concernées. Plus précisément, il a été constaté que les informations sur les profils des personnes impliquées dans les médias sociaux ont été manipulés et rapidement mises à l’abri des "potviewers" antifascistes peu après que cette recherche ait commencé à donner des résultats. De plus amples informations à ce sujet seront fournies ultérieurement.

1] http://blogyy.net/2019/06/14/yannis-agresse-par-des-neo-nazis-hier-soir-au-piree/

[2] https://www.apache.be/2019/09/13/politie-wil-activisten-verhoren-over-hulp-bij-illegale-migratie/?sh=b1229f9b505ec7df8b082-1879889510

Korte aanvulling : De persoon die op 26/3/2019 deze berichten onthulde aan een kameraad van PSL/LSP, en waarvan Parket en onderzoeksrechtbank van Leuven weigerden deze op te sporen, was in 2008 ook al eens in opspraak gekomen in een zaak rond mensenhandel en gedwongen prostitutie in Thaise massagesalons. Hierbij bestonden er ook plannen om camera’s te installeren in die kamers om hooggeplaatste politici, magistraten, etc mee te kunnen chanteren. Hierin werden deze bovendien bijstand verleend door tenminste 2 personen binnen het Parket.

https://www.demorgen.be/nieuws/parket-in-beroep-tegen-vrijlating-verdachten-mensenhandel~b6e115b9/

Correctie : 1 persoon van het Parket en 1 persoon van de Staatsveiligheid, niet 2 personen van het Parket.

https://www.demorgen.be/nieuws/ambtenaar-federaal-parket-verdacht-van-lekken-informatie-in-ruil-voor-seks~b5a53e46