Après 70 ans, ils n’ont toujours rien compris !
Malgré les alertes de nombreux services de renseignement citoyens, un terrible attentat vient de se produire au coeur de la démocratie. Le Parlement d’Athènes, fraichement reconstruit, est en ruines. Dans les décombres de la Démocratie, les victimes civiles sont très nombreuses. Retraités, chômeurs, travailleurs continuent leur lente agonie. Sur le terrain, on ne voit aucune équipe de secours. Les miliciens portant le brassard de la croix-rouge et brandissant le drapeau de la Vierge torturent les survivants et traquent les "métèques" jusqu’au fond de la Méditerranée. Les terroristes ont également pris le contrôle de l’essentiel des infrastructures publiques. Ports, aéroports, réseau électrique, chemins de fer, plages, parcs naturels, hôpitaux, écoles. Mais aussi boulangeries et crêmeries. La population est rackettée jusque dans les tavernes du fin fond des îles par les milices, et menacée sous son propre toit, autour duquel planent des fonds vautours.
L’enquête s’est immédiatement tournée vers la main de puissances étrangères barbares ennemies de notre civilisation basée sur la protection sociale et les services publics. L’Allemagne et son satellite, la France, figurent parmi les principaux suspects. Le Premier Ministre français a ainsi brandi à la tribune de l’Assemblée nationale, dans une mise en scène macabre retransmise en direct, la démocratie grecque décapitée, sous les applaudisssements des membres de la Chourah déterminés à en finir avec les droits des populations...
Tout avait commencé par l’assassinat du Ministre des Finances grec par des institutions clandestines à passeport bruxellois. S’en est suivie la prise d’otage dans les locaux du Conseil européen du Premier ministre grec par un commando de 21 jihadistes de l’Etat Ordo-Libéral en Europe (ORDO) déterminés à faire appliquer littéralement la Chariah monétariste. Face à la résistance, de l’hérétique, le Premier Ministre fut entrainé dans un bureau et passé à tabac par Angela Merkel avec François Hollande dans le rôle du gentil inquisiteur lui demandant de "l’aider" à abréger ses souffrances en se convertissant avant l’aube.
Depuis des mois, le célèvre terroriste international, Mario Draghi, menaçait de carnage immédiat l’économie monétaire grecque entièrement minée par ses soins. “Je n’ai qu’à appuyer sur ce bouton” proclamait-il depuis sa grotte de Francfort lors de messages vidéos hebdomadaires.
Tout cela n’était qu’un préalable au coup d’Athènes. La secte de l’Euro, dont les rituels sataniques ont été décrits par le chasseur de vampires Yanis Varoufakis, préparait son attaque coordonnée contre le Parlement grec. C’est peu après minuit que celui-ci a voté les pleins pouvoirs à la troïka et que la Démocratie a été réduite en cendres. Les retombées fascistes qui en émanent se répandent sur toute l’Europe. Les autorités française se veulent rassurantes : “il n’y a aucun risque pour la population”.
Une semaine avant l’attentat, les conjurés Grecs avaient heureusement pu lancer le code-signal de la Réistance, OXI, largement capté à l’échelle du continent et bien au-delà.