Face aux aspirations pour plus de justice sociale, le pouvoir tunisien tenté par une restauration autoritaire

La Tunisie vient de fêter l’anniversaire de sa « révolution de jasmin », qui a vu le départ du dictateur Ben Ali il y a sept ans, par une semaine de manifestations marquées par la répression et des centaines d’arrestations. A l’opposition aux mesures d’austérité qui s’accumulent, et aux revendications de justice sociale de la révolution qui n’ont jamais été satisfaites, s’ajoute un nouveau péril : celui d’une tentative de restauration d’un pouvoir autoritaire par le gouvernement actuel, qui n’a toujours pas mis en œuvre la Constitution plus démocratique adoptée en 2014.


publié le 17 janvier 2018