Stop à la guerre anarcho-polémique !

Salut camarades, copains, copines,

Me considérant moi-même comme anarchiste et voyant que des articles qui crachent sur nos différents alliés les plus proches font plus de bruits que ceux qui envisagent de nuire à nos véritables ennemis, j’aimerais également donné mon avis dans ce débat hum !hum égalitaire, hum hum démocratique !

Je pense que les deux auteurs, aussi bien de l’"article"(opinion ?) que de sa "critique’’(attaque ?), dans un premier temps se connaissent mal et dans un deuxième temps, bien mal les milieux qu’ils critiquent chacun. L’article dresse un tableau sociologique et politique maladroit et erronés des différentes tendances ou groupes anarchistes tandis que la réaction à celui-ci font plusieurs attaques en à peine une demi-page infondée.

Et même si les deux écrits comportent très certainement des vérités, est-ce que nous nous posons les bonnes questions pour que les choses que nous voulons chacun-e se réalisent ?

Personnellement, je ne vois pas le problème que certain-e-s : ouvrent des squats, sabotent, fassent des actions directes pendant que d’autres font d’l’information, du syndicalisme étudiants, des manifs (et je ne prétend pas décrire ici l’un et/ou l’autre).

Ne pouvons nous pas accepter les pratiques de chacun-e et faire autrement avec d’autres si cela ne nous plaît pas ? Ne pouvons nous pas arrêter de nous tirer dans les pattes et envisager que des collaborations peuvent peut être se faire (ou pas et ça s’arrête là) se faire sur certains points ou certains projets ?

Je pense que si autant de personnes perdent du temps et de l’énergie à cracher sur son-sa voisin-e qui n’est pas "un-e assez bon-ne anarchiste" c’est qu’il ou elle n’est pas pris-e dans une dynamique de lutte qui le ou la préoccupe, anime ou épanoui assez pour se permettre de juger l’autre sur ce qui est La meilleure méthode.

Qui plus est, je pense personnellement que nous manquons terriblement d’espaces ouverts mais réels dans lesquels nous pourrions avoir de vrais débats ou chacun-e ne serait pas planqué derrière son ordinateur. Peut être un jour alors nous pourrions alors avoir de véritables échanges sur "Comment faire, quoi faire ou simplement que faisons nous ensemble ? ’’...


publié le 23 novembre 2016