SAUVER ALEP ?

S’agit-il vraiment de "sauver Alep" ? Il n’en est rien.

Rappelons que la Belgique a renouvelé sa participation à cette Coalition en Irak et l’a étendue à la Syrie en envoyant 4 bombardiers F-16 rejoindre la flottille de l’Otan depuis juillet 2016.

Les états occidentaux, en premier lieu les États-Unis et l’Otan, sont largement responsables de cette guerre qui dure depuis 5 ans. Pendant des années ils ont exclu que le gouvernement de Bachar Al-Assad, soit associé à des négociations sur l’avenir de son pays. Ils ont livré, en direct et en gagnant beaucoup d’argent, ou par l’intermédiaire de leurs partenaires, des armes aux "rebelles" autoproclamés. La symbiose entre ces différents groupes armés est telle, d’un point de vue militaire et idéologique, que toute distinction est devenue impossible entre "modérés" et "terroristes".

Il n’y a pas d’issue militaire dans ce terrible conflit. Il est inacceptable que la Belgique continue à soutenir la Coalition internationale tout en prétendant chercher des solutions diplomatiques, des négociations équitables. Il est peut-être intéressant au contraire de soutenir la position du médiateur de l’ONU, en faveur d’une recherche de solutions politiques équitables à la guerre en Syrie. La Belgique doit arrêter ses ventes d’armes (de toutes façons !) aux pays alimentant directement les factions syriennes et en particulier l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie. Elle doit cesser toute participation militaire directe, faire revenir ses bombardiers F-16 et se retirer de cette Coalition.

Source : Alerte OTAN


publié le 24 octobre 2016